mardi 13 septembre 2016

Mborantsuo a choisi le chaos à la sagesse: Le coup d'Etat Electoral de AliBongo-Mborantsuo-Aboghe

Des informations de plus en plus prégnantes font apparaitre que la Cour Constitutionnelle, Mborantsuo a décidé, comme d'habitude, de rendre le recours de Jean Ping irrecevable et de  proclamer Ali Bongo en confirmant la fraude grossière décriée par le monde entier. Le jour retenu c'est vendredi 16/09/2016 pour permettre la répression et les assassinats tout le week-end.

L'histoire se répète, les mêmes acteurs auteurs du cour d'Etat de 2009 reviennent à la charge. Le scénario est le même, falsification des PV dans le haut-Ogooué, rejet de tout recours, répression massive des populations, etc, tout y passe.

En 2009 pour s'imposer aux gabonais, il a fait assassiné 84 personnes et 331 portés disparus, 1000 blessés et 500 séquestrations arbitraires. 

En 2016 nous dépassons, rien que pour Libreville 200 morts, Port-Gentil 100 morts selon un citoyen français en poste dans cette ville. Bitam dont l'opération d'assassinat est en cours à déjà perdu 20 personnes, et au moment ou j'écris ces lignes, la garde du dictateur qui n'est républicaine que de nom, est entrain de prendre d'assaut l'hôtel Dicky à Oyem.  De nombreux militants et sympathisants de Jean Ping s'y sont réfugiés. Ce n'est pas un plaisir de faire ce décompte macabre mais le nombre de victimes a atteint les 500 morts dans tout le Gabon selon certaines estimations. A cela il faut ajouter les portés disparus qui sont au nombre de 400 personnes au vu des témoignages des parents, 1100 arrestations arbitraires, 1800 blessés, les morgues et la croix rouge sont débordés. Les morgues des barons du régime refusent de donner les chiffres exactes et les victimes, quant à celle de l'hôpital général de Libreville, les travailleurs s'accordent à dire que toute leur existence ils n'ont jamais vu tant de morts par balles. 

Partout dans tout le Gabon les gabonais sont debout, les routes sont coupés, les barrages sont érigés, les ponts sont barrés, personne ne travaille. Les gabonais de la diaspora ne sont pas en reste avec leurs marches Seat-in bandoulières et pancartes, chants et hymne du Gabon, Paris, Bruxelles, New-York Washington, Houston, Johannesburg,  Montréal, etc ne sont pas en reste. Les réseaux sociaux s'enflamment contre le régime de dictature, bref. C'est bien plus qu'un simple soulèvement d'humeur, c'est bien plus qu'une simple insurrection populaire, c'est un véritable soulèvement générale et spontanée de la population c'est une révolution. Un calme apparent perdure en attendant le verdict de la CC.

Ce qui s'est passé le 31 août 2016 à l'annonce des résultats tronqués et tripatouillés du ministre de l'intérieur du régime n'est que la prémisse d'un soulèvement plus important si ces informations se confirment.
Ce que Mborantsuo et Ali Bongo ont choisi c'est de s'imposer par la violence et la guerre en tuant des citoyens. Ils sont entrain d'inscrire le Gabon, qui ne l'a jamais connu, dans le registre d'une guerre civile. Ils en portent la lourde responsabilité.

Certes le devoir le plus sacré de chaque citoyen est de défendre sa vie, sa famille, sa terre son pays. Mais défendre son pays est encore plus sacré que défendre sa vie, car sans pays point d'identité, point de vie, point d'existence en tant qu'homme libre. C'est pourquoi pour s'imposer aux gabonais il devra nous passer tous sur le corps.

Je ne veux pas transformer une information sure venant de la CC en vérité, mais le but c'est de demander aux patriotes gabonais et au peuple à se préparer à une autre imposture et à se défendre contre les crimes planifiés par le régime.



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