jeudi 23 février 2017

Ayons une nouvelle perspective de la lutte de libération

Chers compatriotes


Les rebuts de la société qui ne se retrouvent dans les corps armés que comme instruments de répression au service d’une caste de criminels ne connaissent que deux formes de lutte: la première est le massacre des enfants et des populations désarmées. La seconde c'est le pillage et la fuite devant des populations décidées d'en découdre, avec des armes ou non.

Ce temps est proche, les populations vont en découdre avec ce régime criminel et sanguinaire vu la défaillance d'une communauté internationale prompte à soutenir des dictateurs qui garantissent leurs intérêts.




Ce régime vient de franchir un niveau inacceptable en s'en prenant aux enfants qui, pacifiquement, ne demandaient que leur droits constitutionnels à l'instruction. Il n'y a désormais aucune justification morale pour défendre ce régime. Ceux qui le font sont désormais des complices de ses actes criminels. Ils devront en répondre devant le tribunal du peuple.


La volonté populaire a, par les urnes, retiré toute légitimité à BOA le 27 août 2016. Par les armes il a confisqué la légalité au prix des centaines de victimes. Il maintient une répression sanglante contre tous et par devers tout. Notre libération ne nous laisse pas d'autres choix que de nous soulever contre la tyrannie. BOA nous impose le choix des armes, nous devons nous y attelés.

Grève des élèves du Lycée Technique de Libreville
revendiquant leurs bourses et des conditions d'études minimales

Nous, gabonaises et gabonais, devrons savoir que l'objectif est la destitution de BOA et de son gouvernement inique et la mise en place d’un exécutif provisoire, fort, crédible et républicain; l’abrogation de la Constitution rédigée et adoptée par le seul PDG; le remboursement obligatoire de tous les milliards de dollars volés au Gabon par les Bongo et leurs complices; la saisie des biens spoliés au peuple gabonais; la dissolution de toutes les chambres dites parlementaires des Bongo-PDG et du Conseil économique et social des Bongo-PDG; la dissolution des chambres judiciaires, notamment de la Cour constitutionnelle des Bongo-PDG ainsi que ses annexes chargées des élections en faveur du PDG et des Bongo ; la dissolution du parti-Etat-Bongo-PDG pour détournements massifs de biens, deniers publics et fraudes électorales ; la convocation de la 2e conférence nationale cette fois souveraine et la mise en place d’une Assemblée constituante; l’adoption d’une nouvelle Constitution par référendum et l'adoption d’un nouveau découpage électoral et d’une nouvelle loi électorale; l’installation du nouveau président de la nouvelle République et nomination d’un nouveau gouvernement; et, enfin, l’élection du nouveau Parlement et le renouvellement des chambres judiciaires. C’est notre volonté parce que c'est la volonté populaire des Gabonais. La communauté internationale doit le savoir, nous y parviendrons quitte à nous allier avec le bon Dieu ou le diable s'il le faut.


Nous avons plusieurs fois essayé par les urnes, le pouvoir Bongo pdg refusant chaque fois la défaite, nous a volé chaque fois nos victoires, nous avons échoué.

Nous avons à plusieurs reprises essayé par le dialogue,  nous avons échoué. 

Nous avons essayé par nos marches pacifiques pour demander notre liberté, BOA nous a fait tiré dessus et beaucoup de nos compatriotes ont payé le prix fort pour ces marches pacifiques.

Nous avons essayé l'aide et le soutien de la communauté internationale, ce soutien a été torpillé par les complices français de la dictature BOA, nous avons donc échoué.

Nous avons essayé les grèves, nous avons paralysé l'administration, mis à mal l'économie, bloqué le fonctionnement régulier de toutes les composantes non militaires du Gabon, le régime BOA reste accroché tel un morpion dans une partie intime.

Nous avons essayé le battage médiatique international, les marches dans les principales villes du monde entier, les rencontres avec des hommes politiques justes et libres et les ONG, la justice nationale et internationale, nous n'avons toujours rien.

Comment alors s'étonner que l'exaspération du peuple gabonais ne prenne pas le masque de la violence?

Par quel moyen parviendrons nous à libérer notre pays de ces sangsues?.

Par les larmes et par les pleurs? les tonnes des larmes versées par le peuple Gabonais en un demi siècle de dictature dépassent de loin les eaux de notre fleuve L'Ogooué. Par les cris et pleurs de notre peuple rendraient sourd toute personne normale et feraient d'un sourd un entendant. Par les fleurs, certains s'y sont consacrés en entrant dans le régime, ils y ont été convertis à l'imposture. Par les prières Dieu nous entend mais tarde à s'exécuter, il est vrai que temps des hommes n'est pas celui de Dieu, mais la douleur et la misère sont telles qu'il n'est plus possible de supporter. Par les armes? C'est la seule voie qui n'a pas été éprouvée jusqu'à lors.

C'est une question à laquelle chaque gabonaise et chaque gabonais se doit de répondre.
Pour notre part, nous avons choisi le pis-aller. On nous a dit par tous les moyens? Alors que reste-t-il comme moyen? Nous disons chiche.

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