vendredi 24 mars 2017

Cap symbolique de 100.000 visites du blog Jean-Ndouanis franchi

Chers visiteurs


Le cap symbolique de 100.000 visiteurs a été franchi et c'est grâce à vous. J'aimerai par la présente vous signifier toute ma gratitude. Je remercie également tous les contributeurs de ce blog, leurs articles qui sont régulièrement publiés sur ce média, parfois sous le sceau de l'anonymat, parfois sous le nom de jean ndouanis, parfois sous leur propre nom, font la fierté, la force et la popularité de ce blog. Ces cent mille personnes qui ont visité ces pages l'on fait peut-être par curiosité, mais en y venant elles ont découvert la qualité de nos convictions, la force de notre détermination, la puissance de notre engagement er le courage et la ténacité qui nous animent.

Votre fidélité à ce blog permet à celui-ci de prospérer et à propager ses idées, ses messages de paix, de démocratie et de lutte contre l'asservissement dont sont victimes les peuples africains. Mais aussi des informations cruciales, des analyses objectives, des discussions de toute sorte, des points de vues contradictoires avec cette conviction que dans une discussion juste la vérité vaincra et que muni de cette vérité les peuples africains s'affranchiront des tutelles néocoloniales criminelles et mafieuses.

Ce blog cherche une paix juste entre les peuples et les nations du monde entier, et particulièrement la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, à se choisir ses propres dirigeants, à se choisir leur propre destin avec pour principe fondamental l'égalité de tous les êtres humains, les mêmes droits reconnus aussi bien aux puissantes nations qu'aux nations plus modestes. Aucun Etat n'a le droit d'asservir un autre Etat sous prétexte que celui-ci détient des ressources vitales pour son économie ou son complexe militaro industriel.

Cette lutte qui est planétaire l'est d'abord au niveau des nations, des peuples de chaque pays. Les peuples de chaque pays doivent de toutes les façons possibles se libérer du joug de l'oppression et des dictatures installées par la criminalité internationale. L'ennemi est le même dans tous les pays: la finance internationale qui a pris en otage les gouvernements démocratiques des pays puissants. Elle se sert de ces gouvernements pour assouvir leur besoins de puissance par l'asservissement financier des pays pauvres. De ce fait elle installe des dictatures dont le seul but est de garantir leurs intérêts au détriments des peuples autochtones qui vivent dans la pauvreté et la misère biblique.

La politique néocoloniale de la France est un désastre pour la vie des peuples africains, le climat, les forêts et toutes les ressources naturelles volées à ce continent ultra pauvre. La Politique de pillage organisée à laquelle les gouvernements successifs de gauche comme de droite participent de façon ostensible sans la moindre morale est loin de refléter les pratiques droits-de-l'hommiste dont ce pays se prévaut.
En effet, la France depuis de Gaule, après la longue nuit de l'esclavage, et la criminelle période coloniale, puis des indépendances factices des pays colonisés, participe, à travers des réseaux criminels intégrés secrets et mafieux, à des coups fourrés, des assassinats des opposants, des chefs d'état, des guerres coloniales illégales dans l'Afrique francophone et accessoirement dans d'autres parties du monde, comme la Syrie.

En imposant à la tête des Etat faibles un dictateur corruptible à la place d'un démocrate élu, la France oriente la politique et l'économie de ces pays en faveur des entreprises et multinationales françaises, notamment extrativistes. Violant ainsi les règles de la libre concurrence internationale. Les pays détenteurs de ces matières premières dites stratégiques, en tète desquels le pétrole et l'uranium trônent, sont condamnés à subir ad-vitam aeternam le joug de cette mafia. Dans le cas emblématique du pétrole, la corruption est systématiquement pratiquée à travers des prêts détournés par les dirigeants avec l'assentiment des pays prêteurs comme la France.

Ces dettes odieuses, car illégitimes, sont remboursées par les peuples à travers des contributions tout aussi odieuses. Celles-ci nous ont appauvri de façon durable. Ces dettes constituent le vecteur de la dévastation de nos richesses naturelles. Pour rembourser des emprunts qui n'ont pas étés investis, les dictateurs exportent de l'or, du pétrole, du bois, du cuivre, du cacao, etc, sans transformation, à travers une entreprise française, bien sur.

Les plus values et emplois industriels générés sont réservées aux néocoloniaux. La France en compte rien que pour le Gabon 45.000 expatriés qui travaillent avec des salaires mirobolants plusieurs dizaines de fois supérieurs à ceux des gabonais, à qualification égale. Cette méprise est faite avec l'assentiment des valets locaux qui se sont constitués en caste de bourgeois corrompus et repus qui prélèvent un fort pourcentages sur les miettes reversées à l'Etat. Ainsi ces gouvernants se sont institués comme  colons de l'intérieur, pour reprendre le terme de Tibor MENDE. Ils dirigent leur pays non pas pour le bien de leur peuple, mais pour le bien des multinationales françaises, et pour le leur bien sur. C'est le but de la Françafrique.

Cette réalité est omniprésente en Afrique et n'a jamais cessé malgré les dénégations de ces présidents français qui proclament tous, pendant les joutes électorales, qu'ils vont y mettre fin. Mais dés qu'ils sont installés, ils deviennent les véritables protecteurs de la Françafrique.

Cette nébuleuse mafieuse criminelle intégrée n'a pas hésité à assassiner des leaders honnêtes et compétents qui voulaient le bien de leurs peuples.
Pour ne citer que quelques exemples, Lumumba a été assassiné au Congo Kinshasa et remplacé par un dictateur sanguinaire hyper corrompu.
De même, au Congo Brazzaville, deux leaders, Massamba Débat et  Mariem Ngouabi, ont été assassinés pour être remplacés par Sassou Nguesso, qui après avoir été battu aux élections présidentielles dans les années 90, est revenu par un coup d'Etat organisé par la multinationale française Elf au prix des milliers de morts. Depuis il organise de simulacres d'élections aussitôt reconnues par les gouvernements français. Aux dernières élections ou il a été battu par le leader de l'opposition, il a réitéré son coup d'Etat et à fait emprisonné le vainqueur de l'élection présidentielle Jean Marie MOKOKO.

Thomas Sankara qui refusait ces politiques criminelles et impérialistes et voulait l'autonomie de son pays, en tout cas une véritable indépendance, a été assassiné par le corrompu et sanguinaire Blaise Compaoré en 1987. Ce dernier, armé et financé par la Françafrique et bénéficiant de la protection du président "normal" français François Hollande, a été éjecté du pouvoir par une révolte populaire en 2014. François Hollande l'a exfiltré du Burkina Faso pour le refugier au Maroc, puis en Côte d'Ivoire ou son complice Ouattara lui a donné la nationalité ivoirienne. 

En Côte d'Ivoire, un président élu a été éjecté du pouvoir par l'armée française, après que celle-ci eu organisé une rébellion armée qui a couté la vie à des milliers d'ivoiriens. Le seul tord de Gbagbo est celui d'avoir cru à l'indépendance et à la souveraineté de son pays. Il a été transféré à la CPI ou la France l'accuse, par ses intermédiaires, de tous les crimes imaginaires possibles.

Au Cameroun avant son indépendance, la France a mené une guerre coloniale atroce et a commis un génocide sur les bamilékés. Non content d'avoir assassiné les leaders opposants camerounais Um Nyobé, Philippe Ouandié et beaucoup d'autres, il a installé au pouvoir un criminel du nom d'Ahmadou Ahidjo en 1958. En 1982 il a remplacé, grâce à un coup d'Etat de palais, par Paul Biya, un autre dictateur toujours en poste en 2017. Ce dernier qui ne se préoccupe que de son "pouvoir" vit entre Paris et Genève et s'accorde des rares séjours au Cameroun.

La situation est la même au Tchad, au Togo, en Centrafrique, au Benin, au Sénégal, en Mauritanie, au Mali, etc. On y trouve toujours d'inamovibles dictateurs présidents qui détournent l'argent de leurs pays avec le concours des multinationales françaises. Les politiciens français de gauche comme de droite sont arrosés depuis de décennies des fruits de ces rapines à travers des mallettes d'argent liquide. La longévité au pouvoir de tous ces dictateurs est due à ces colossaux détournements malgré l'État de grande pauvreté de leurs peuples.

Au Gabon, après l'indépendance factice de 1960, la France a installé un fantasque au pouvoir. Minoritaire dans un régime parlementaire, sous instigation de la Françafrique de Foccart, Mba Minko fera un coup d'état constitutionnel pour s'offrir tous les pouvoirs d'un régime présidentiel propre. Le peuple à travers son armé va le déchoir de ce pouvoir usurpé. La France va intervenir avec une brutalité excessive en tuant des centaines de gabonais pour réinstaller Leon Mba Minko au pouvoir. Puis moins de deux ans plus tard elle va s'en débarrasser et installer Albert Bongo qui y restera jusqu'à sa mort en 2009. Ce dernier, menacé par une révolte populaire en 1990 va rester au pouvoir grâce à l'intervention armée de la France qui a fait des centaines de morts dans les bastions de l'opposition à Port-Gentil et à Libreville.

Au décès d'Omar Bongo en 2009, une élection factice est organisée pour remplacer le président de la république. Son fils putatif Bongo Ali, bien que battu par l'opposition s'empare du pouvoir avec l'aide de Sarkozy, Président français en perpétrant des crimes contre l'humanité à Port-Gentil et à Libreville. Il s'impose pendant sept ans au pouvoir et y fait assassiner par empoisonnement les deux potentiels vainqueurs de l'élection présidentielle de 2009, Pierre Mamboundou et André Mba Obame. Pendant ce septennat, des détournements massifs, des crimes rituels, des assassinats politiques, une systématisation de violations diverses des droits de l'homme, multiples viols et de dénis de libertés sont le lot quotidien des gabonais. La France des droits de l'homme n'y voit rien d'anormal, elle a un président «normal» après tout.

En 2016, Jean PING leader de l'opposition unie remporte les élections présidentielles. Une fraude massive est organisée dans le Haut-Ogooué avec un gonflement de la population de 50.000 à 250.000 habitants. Le corps électoral est, par voie de conséquence, gonflé en une nuit. Le nombre des votants est multiplié par cinq. Les abstentions sont réduits à néant. Il gagne dans sa province avec un score soviétique de 99,93% avec la complicité des institutions aux ordres, la cour constitutionnelle de la maitresse de son père putatif et le ministère de l'intérieur de son cousin. Le peuple se soulève et Ali Bongo, lui même à la téte de ses escadrons de la mort, va bombardé le siège de Jean Ping. Il y fait sur place une centaine de mort. Il poursuit sa chasse à travers Libreville et les autres provinces du Gabon. On dénombre à ce jour 300 morts et 470 portés disparus. Plus de 1800 personnes sont arrêtés arbitrairement, certains sont détenus sans procès depuis 7 mois. Quant à ceux qui sont portés disparus, des charniers sont de temps en temps découverts. Les cadavres qui étaient séquestrés dans la morgue de la cousine d'Ali Bongo, CASEPGA, ont été inhumés illégalement, sans que ces personnes soient identifiées et que la cause de leur décès soit établie. Un communiqué laconique de cette dernière, pour maquiller la vérité, affirmait que les corps auraient été abandonnés dans ses locaux et elle procédait à l'inhumation de ceux-ci dans des fausses communes.

Dans tous ça, la France qui a un contingent militaire de 500 hommes à Libreville à deux encablures des lieux des massacres et de 300 hommes à Port-Gentil avec une liberté de circuler sur tout le territoire sans restriction est curieusement restée muette. Pire, elle a pris acte du coup d'Etat, et son premier ministre de déclarer, surement après avoir reçu des mallettes, que le Gabon a un président. On a pas vu la même verve que celle avec laquelle elle s'en est prise à Yaya Jammeh de la Gambie. Lui, pourtant n'a tué personne. Comme son père adoptif, Bongo Ondimba Ali a lui aussi repris à son compte la politique des mallettes. Il a arrosé la gauche à tout vas au point de la rendre muette, il est vrai que la bouche qui est pleine ne parle pas dit un proverbe bien connu de l'Afrique des potentats.

L'Union Européenne qui a été témoin de toutes ces atrocités et de tous ces tripatouillages à travers sa mission d'observation des élections a édité un rapport assez explicite sur les violations des droits de l'homme au Gabon et émis des doutes sur l'illégitimité du régime qui s'impose par la force dans ce pays. Mais la France ferme les yeux et refuse de reconnaitre la victoire de Jean PING, puisqu'il n'est pas l'homme de la Françafrique Hollandaise.

Finalement la Françafrique ne disparaitra que par une lutte sans merci associant toutes les composantes des peuples de France et d'Afrique. Ceux qui sont conscients que ce sont ces politiques néocoloniales qui entrainent des drames humains, de la pauvreté, des migrations qui tuent des milliers de personnes en méditerranée, des vols des matières premières, d'accaparements des terres, des espaces de pèche, des désastres environnementaux, des déforestations, du réchauffement climatique. Il faut sensibiliser l'opinion à la prise de conscience  sur ce que ces politiques entrainent comme dégâts.

Ce blog appelle tous ceux et toutes celles qui sont décidé à changer cet ordre de chose, qui veulent abolir les relations néocoloniales entre la France et l'Afrique, à maintenir et à renforcer leurs luttes.
Ce blog apportera toujours son soutien à ces luttes car la liberté de tous est son leitmotiv.

Jean Ndouanis,
Fondateur du Blog

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.