samedi 1 avril 2017

Affaire Pierre PEAN: le systeme criminel BOA-Accrombessi veut instrumenter la justice française pour regler son compte à l'écrivain journaliste

 Monsieur Pierre PEAN est victime d'une cabale qui l’oppose à Maixent  Accrombessi, porteur d’eau d’Ali Bongo Ondimba, pour avoir dévoilé les travers d’un système de prédation des richesses du Gabon dans son opus: Nouvelles affaires africaines, dont l'hebdomadaire Marianne avait publié des larges extraits.
Monsieur Pierre PEAN est un témoin oculaire de la gouvernance, de la vie politique et économique du Gabon depuis les années soixante. De ce fait, il connait chacune des personnalités qui ont et qui gouvernent ce pays depuis plus de cinquante ans. C’est un journaliste d’investigation talentueux et sa rigueur dans la publication des faits n’est plus à démontrer.


Maixent Accrombessi N'kani, chef de
la "Légion étrangère" le clan des criminels en cols blancs
Ce journaliste - écrivain, pour sa bonne foi et ses écrits, est sujet à des procès injustes intentés contre lui par les
membres de la dictature du Gabon, particulièrement Ali Bongo Ondimba et le clan mafieux d’Accrombessi NKani Maixent installés à la tête du Gabon. Ce procès a tout l’air d’une persécution contre Pierre PEAN pour avoir dit la vérité.Les acteurs politiques et économiques, les fonctionnaires lambda gabonais peuvent confirmer que Monsieur Pierre PEAN, dans son livre ‘’Nouvelles Affaires Africaines ‘’, décrit avec justesse et brio, le rôle néfaste que jouent Maixent Accrombessi et son entourage dans la gestion patrimoniale du Gabon. Le groupe est d’ailleurs désigné à Libreville comme la « Légion étrangère ».
C’est pour son rôle central dans la gabegie organisée au Gabon lors du premier mandat usurpé d’Ali Bongo Ondimba que la vindicte populaire s'est abattu sur cet homme. Les gabonais ont été amené à s’intéresser aux agissements du béninois Maixent Accrombessi, naturalisé fraichement pour des besoins mafieux. Ce dernier a été formellement mis en examen en France au terme d’une enquête minutieuse de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIFF) pour des faits antérieurs durant la période où il était conseiller d'Ali Bongo alors ministre de la Défense Nationale. Cela en dit long quant à la moralité de cet homme.
Dans les  pages 205 à 208, Pierre Péan décrit  le mode opératoire qu’Accrombessi a mis en place à une autre échelle, en qualité cette fois de Directeur de cabinet du même Ali Bongo Ondimba, président  de la république qui s’est imposé au peuple gabonais contre son gré. Il n’est pas excessif d’affirmer que dès le premier jour de la gouvernance d’Ali Bongo Ondimba toutes les nominations furent organisées pour permettre, amplifier et pérenniser la main mise d’Accrombessi sur les principaux leviers de pouvoirs  et notamment la centralisation de  toutes les régies financières dans ses mains. Les hauts fonctionnaires du ministère des finances et des régies financières furent relégués au rang d’exécutants. Maixent Accrombessi décidait de tout, de l’attribution des marchés publics en parfaite violation de la loi sur les marchés publics au Gabon, mais aussi des décisions des règlements orientés contre rétribution  directement depuis son bureau de directeur de cabinet. Il a notamment préempté 95% des dépenses d’investissement par le biais de l’Agence Nationale des Grands Travaux qui était à sa disposition et sous son contrôle absolu.
Pour reprendre une affirmation de Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale, l’ANGT est « la boîte aux lettres qui sert au détournement de l’argent du Gabon». Frimeur, l’intéressé n’en faisait pas mystère et s’en vantait auprès de tous ses interlocuteurs. Ainsi les directeurs généraux du budget qui se sont succédé, ainsi que les trésoriers payeurs généraux, n’étaient plus que ses assistants prenant leurs instructions auprès de ce marabout.

Pour ce qui concerne les secteurs stratégiques du pétrole et des mines, Accrombessi ,sans le moindre doute, avait aussi la haute main.  Cette omnipotence savamment organisée par ce criminel en col blanc ne visait qu’à renforcer la capacité à monétiser au maximum la position centrale du béninois au Gabon. La presse crédible et  spécialisée sur l’Afrique et particulière ment sur le Gabon ces 8 dernières années, fait état de cette gabegie organisée et fait de ce régime un système criminel intégré. Tout le monde est unanime sur cette observation des faits susmentionnés.  Les affirmations de Pierre PEAN sont tellement avérées que ces temps-ci, à Libreville une opération mains propres, dénommée ‘’ Mamba ‘’, vise précisément l’essentiel des proches de Maixent Accrombessi dont les piliers sont déjà incarcérés à la maison d’arrêt de Libreville : tous sont accusés de détournements de deniers publics à grande échelle.
 
De ce qui nous revient leurs lignes de défense est de se présenter comme les exécutants des instructions de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba et actuel Haut Représentant de ce dernier.  Accrombessi, officiellement victime d’un AVC a quitté le Gabon depuis août dernier.

L’épisode de l’avion, est connu de tous les Gabonais. Diverses sources crédibles ont effectivement rapporté que le Gulfstream de la présidence de la république du Gabon a fait l’objet d’un contrôle à l’aéroport de Cotonou alors que s’y trouvaient, entre autres, Maixent Accrombessi et des jeunes femmes. Les contrôleurs de la police des frontières béninoises  y auraient  découvert de très importantes sommes d’argent liquide. On nous rapporte que cet argent lui aurait été confisqué et que Mr Accrombessi  a rejoint Libreville à bord du même avion quelques heures plus tard sans avoir récupéré son passeport. Il aurait fallu l’intervention du président Bongo Ondimba auprès de son collègue Béninois pour trouver une version plus accommodante de cet incident.

Les actions de Maixent Accrombessi décrites par Pierre Péan, après une enquête minutieuse et digne d’intérêt, permettent, à elles seules, de comprendre d'où vient l’immense fortune accumulée en un temps record par le désormais richissime béninois. Arrivé sans la moindre fortune, démuni et désœuvré au Gabon grâce à la mansuétude d’André Mba Obame, une personnalité qu’il trahira par la suite, et totalement inconnu du monde des affaires, Accrombessi a accumulé un  patrimoine absolument colossal que ses revenus officiels de conseiller, puis de directeur de cabinet du président de la République, ne peuvent absolument pas expliquer .

Monsieur Pierre PEAN qui connait parfaitement le Gabon et sa classe dirigeante depuis les années soixante est parfaitement au courant de tout ce qui s’y trame. La publication de son livre ‘’Nouvelles Affaires Africaines ‘’ constitue, non pas une révélation de ce que tous les gabonais savent à propos de ce système criminel intégré, mais un témoignage qui a été fait à partir d’une enquête rigoureuse qui a confirmé les allégations de tous sur la gouvernance criminelle d’Ali Bongo Ondimba et son ami Accrombessi.
 
Heureusement en France la justice est indépendante. Les procès intentés dans le cadre de l'instrumentation de la justice française contre Pierre PEAN ont tous été perdus par le clan au pouvoir. La justice française n'a rien à voir avec celle du Gabon qui est corrompus et aux ordres du régime.
 
Cette affaire est à rapproché aussi à celle de Santullo qui est accusé de tous les maux parce qu'il réclame le payement des travaux exécutés, ceci pour ne pas remplir leurs engagements. Cela procède du même mode opératoire. Des marchés publiques sont cédés à des tiers en parfaite violation de la loi sur les marchés publics. Des commissions sont rétrocédées aux gouvernants indélicats à la solde de la clique BOA-Accombessi & Co. Quand il s'agit de payer l'adition, l'argent prévu et budgétisé a déjà pris la destination des paradis fiscaux.
 
Résultat des courses Santullo a fait saisir les biens du Gabon à Paris, notamment l'hôtel particulier de la rue de l'université. Ali Bongo a du supplier Santullo pour faire cesser la saisie. Cela n'a été rendu possible que par la signature d'un protocole de conciliation devant le procureur de la République français entre le ministre du budget et celui des TP de la junte après des âpres négociations du ministre de la justice.
Mais comme le non respect des engagements signés est la marque de fabrique inscrit dans l'ADN des tenants du régime BOA, rien n'a été respecté. Ainsi, Santullo vient de relancer les poursuites en France contre le régime. La panique est générale chez les délinquants qui sont au pouvoir au Gabon.

Ce blog apporte son soutien et son témoignage en faveur de Pierre PEAN contre des criminels qui font les vierges effarouchées quand quelqu'un dévoile les travers de leurs forfaitures.

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